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jeudi 29 septembre 2016

La Première Guerre russo-iranienne et le traité de paix de Gulistan

La Première Guerre russo-iranienne et le traité de paix de Gulistan

La première bataille et le début de la Première Guerre russo-iranienne ont commencé le 1er juillet 1804 autour du khanat dIrəvan (Erevan). Le khan Mohammed, en reconnaissant le candidat proposé par les Russes, s’est finalement rapproché de troupes persanes.
Le Tsar voulait regrouper sa force pour la lutte contre Napoléon. Pour lui, le Caucase passait au deuxième plan et il propose la paix à la Perse. À cette époque, le Chah nomme son fils Abbas Mirza, le gouverneur de lAzerbaïdjan. À la fin de l’année 1805, Tsitsianov  est invité par le khan de Bakou pour la négociation. Mais il est trahi et est tué par le Khan lui-même. Sa tête et sa main droite sont apportées à Abbas Mirza. Toutefois, la mort de Tsitsianov n’était pas la fin des opérations militaires au contraire, les Russes en renforçant leurs troupes dans la région attaquent dautres khanats. Antoine Constant dans son livre « lAzerbaïdjan » écrit : Les féodaux se rappelleront que le pouvoir russe sait parfois se rendre séduisant ; le souvenir de négociations réussies avec eux nétait pas oublié (Constant, 2002: 170).
À la fin de 1806, la Turquie a lancé une guerre contre la Russie. Des troupes russes ont remporté  plusieurs  victoires  dans  les  fronts  du  Caucase  et  des  Balkans. Loccupation de la ville  de Lenkoran, par les Russes, a causé le début de la guerre russo- iranienne.
Craignant une série de brillantes victoires de la Russie au Caucase, le Chah a décidé de conclure une paix, le 12 octobre 1813, dans la ville de Gulistan au Karabakh.
Selon le traité de Gulistan, l'Iran a reconnu la victoire de la Russie, et a cédé les territoires des khanats de Gandja, Karabakh, Shéki, Shirvan, Quba, Bakou, Talych, et aussi l'est de la Géorgie et le Daghestan. Les khanats dErevan et Nakhitchevan sont restés sous le régime iranien. Cette victoire russe, dans la guerre russo-iranienne de 1804-1813, a provoqué une grande colère chez les Britanniques. Le traité de Gulistan présentait la honte pour la Perse qui avait lintention de préparer de nouveaux plans pour la réoccupation du Caucase. Ces plans correspondaient exactement aux plans des Anglais. Cest pour cette raison que la diplomatie anglaise encourageait lIran pour la guerre avec la Russie (Aliyev, 1997).
Comme lintérêt des autres empires était présent dans le Caucase, ils n’ont pas donné une grande importance au traité du Gulistan. Sachant que les Russes, les Ottomans et les Persanes avaient dautres opérations militaires dans différentes régions, la paix du Gulistansemblait un traité provisoire. Même le shah de Perse demandant à son fils la signature dune paix avait lintention de gagner du temps et de calmer la menace qui se présentait à lintérieur de l’empire du côté du Khorasan. À cette époque, Tsitsianov avait une idée de voir les frontières de la Russie dépassées de lAraxe et du Koura jusquaux villes de Guilan, de Khoy et de Tabriz. Pourtant d’aps le traité du Gulistan, la rive septentrionale de lAraxe, les khanats de Bakou, Derbent, Quba, Shéki, Shirvan, Karabakh, Gandja et la partie nord du khanat de Talysh passent sous linfluence des Russes (Ismayilov, Həsənov, Qafarov 1995).

Les khanats de Transcaucasie au début du XIXème siècle
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Tadeusz Swietochowski (1985) Russian Azerbaijan, 1905-1920: The shaping of national identity in a muslim community, Cambridge University Press


Après la Première Guerre russo-iranienne, la politique coloniale de la Russie impériale a commencé au Caucase. Lexode et la migration ont touché beaucoup de personnes qui ne voulaient pas obéir aux nouveaux règlements russes. Parmi eux, il y avait les anciens khans qui ont perdu leurs indépendances et essayaient de les rétablir avec le commencement de la deuxième guerre entre les deux dirigeants. Les migrants fuyant du système russe résidaient avec le statut de réfugen Iran. M. B. Memmedzade écrivait : ils sont en train de vivre jusqu’à nos jours avec un statut immigrant aux alentours dArdebil (Məmmədzadə, 1992). 

Bibliographie:

1.    Altstadt Audrey L. (1992) The Azerbaijani Turks: Power and Identity under Russian, Rule, Hoover Institution. Stanford University, Studies of Nationalities in the USSR Series.
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7.     Məmmədzadə Mirzə Bala (2007), Köylü hərəkatı, Leninin milli siyasəti (Mouvement paysan, la politique nationale de Lénine), Bakı, édition inconnue.
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9.  Tahirli Abid (2002), Azərbaycan mühacirəti mətbuatı I hissə (La littérature azerbaïdjanaise à l’émigration Ier partie), Bakı, QAPP-Poloqraf.
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11.   Tahirli Abid (2005), Azərbaycan mühacirət mətbuatında publisistika (1921-1991) (La publication de la littérature azerbaïdjanaise à l’émigration), Bakı, CBS.
12. Tahirli Abid (2007), Azərbaycan mühacirət mətbuatı (1921-1991) (La littérature azerbaïdjanaise à l’émigration), Bakı, Çinar Çap.
13.  Yaqublu Nəsiman (1999), Azərbaycan milli istiqlal mübarizəsi və Məmməd Əmin Rəsulzadə (La lutte pour l’indépendance nationale et Memmed Emin Rasoulzade),Bakı.
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16.   Гулиев Гасан (2004), Эмигрантская литература азербайджана, Баку, Нурлан.

Dr. Vazeh ASGAROV

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