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mercredi 3 novembre 2021

 

Pendant les 30 ans d'occupation, les territoires de Karabakh ont été pillé à la fois sur le sol et en surface.


   


Professeur associé Vazeh ASGAROV
Membre du conseil d'administration du Parti Nouvel Azerbaïdjan (YAP)
Directeur exécutif de l'Université azerbaïdjano-française (UFAZ)

 

Le conflit arméno-azerbaïdjanais du Karabakh est entré dans l'histoire comme l'un des conflits les plus tragiques de fin du XX et début du XXI siècles, avec ses conséquences affectant gravement le sort de millions d'Azerbaïdjanais.

À la fin du XX siècle le monde se trouva comptement modif lié avec la chute du mur de Berlin en 1989 et l’effondrement de lURSS en 1991. Les conséquences diverses, la politique de la perestroïka et de la glasnost passèrent aux négociations de désarmement et lURSS se retira des conflits où elle fut engagée (Afrique, Afghanistan). L’accélération de l’éclatement de l’URSS créa des guerres entre les peuples des anciennes républiques soviétiques et céda la place à CEI (Communauté des États indépendant)[1]. La division de certains états en Europe comme l’ex-Yougoslavie et l’ex-Tchécoslovaquie, la création de nouvelles zones de conflit (Haut-Karabakh, guerre des Balkans) et aussi la proclamation de pays indépendant comme Azerbaïdjan en octobre 1991, étaient les conséquences du changement du pouvoir et la fin de l’ère soviétique.

À partir de 1988 jusqu'en 1993, 1,7 million d'hectares du territoire azerbaïdjanais ont été occupés à la suite de l'agression militaire arménienne. Au cours de ces années, 42 997 hectares sur 890 000 hectares de zones naturelles spécialement protégées de l'Azerbaïdjan ont été pillés par les occupants arméniens. Pendant l'occupation, les Arméniens s'approprièrent des gisements d'or, de marbre, de tuf et de pierres de construction au Karabakh. La direction du régime séparatiste arménienne auto déclaré, ayant illégalement invité des entreprises étrangères dans la région à des fins d'enrichissement, a officialisé le fait de vols en concluant des contrats de travail illégaux sur le territoire de l'Azerbaïdjan[2].

Le gouvernement de l’Azerbaïdjanais et le de l'Ecologie et des Ressources naturelles ont informé à plusieurs reprises le Secrétaire général de la Convention de Berne pour la protection de la vie sauvage et de l'environnement en Europe, le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur la diversité biologique et les Nations Unies. Des appels officiels ont été lancés au Secrétariat de la Convention, au Président de l'Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles, et la nécessité de prendre des mesures urgentes en ce sens a été portée à l'attention des organisations internationales.


La ville Aghdam après la Deuxième Guerre de Karabakh

Parallèlement, des appels sont lancés aux organisations internationales concernant les colonies illégales et le pillage des ressources naturelles, et il était toujours nécessaire d'organiser et d'envoyer des missions d'enquête dans la région. Malgré 30 ans d’occupation, la communauté mondiale reconnu le Karabakh comme territoire azerbaïdjanais et respecter l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Pendant ces années aucune organisation environnementale internationale sérieuse n'a été en mesure d'enquêter sur les dommages environnementaux dans les territoires de l'Azerbaïdjan, qui ont longtemps été sous le contrôle d'une république séparatiste auto déclarée qu'aucun pays, y compris l'Arménie, n'osait pas reconnaître. Il y avait 247.352 hectares de forêt dans les territoires occupés, ce qui représente plus de 55% de toutes les forêts d'Arménie. Si l'on prend en compte la présence sur ces territoires d'espèces précieuses d'arbres répertoriées dans le "Livre rouge", alors on peut à nouveau voir les atrocités commises par les Arméniens au cours de nombreuses années.

Cependant, en raison de l'absence de contrôle sur les territoires occupés au cours des 30 dernières années, malheureusement il n'a pas été possible d’y tenir des statistiques précises sur le pillage des ressources naturelles. Depuis de nombreuses années, les Arméniens qui se sont installés illégalement dans les territoires occupés exploitent les ressources naturelles et les exploitent illégalement. En outre, les organisations internationales ont toujours entraîné l'Azerbaïdjan dans des pourparlers de paix et de réconciliation avec le fait de l'occupation afin d'éliminer le fait de l'occupation.



La ville Aghdam après la Deuxième Guerre de Karabakh

Les conséquences de la Guerre Patriotique de 44 jours, qui s'est terminée par la glorieuse victoire de l'Azerbaïdjan, ont montré une fois de plus que ces terres ne leur appartiennent pas et ayant brutalement pillé les ressources naturelles de la région du Karabakh a prouvé une fois de plus qu’ils n'avaient pas du tout l'intention d’y vivre.

Aujourd'hui, après la Deuxième Guerre de Karabakh la communauté internationale voie une fois de plus comment les territoires azerbaïdjanais ont été détruit au cours de ces années. Les Arméniens, qui par l’aide de leur allié ont pu occuper des terres qui ne leur ont jamais appartenu, ont détruit des musées, des monuments d'art, des tombes et même des statues au Karabakh et ont essayé de faire oublier l'histoire. Des cimetières azerbaïdjanais ont été insultés et détruits. Ces atrocités à Shusha, ainsi que dans d'autres villes, étaient des mesures délibérées pour oublier le passé.

Cependant, le peuple azerbaïdjanais attendait pendant 30 ans, et l'État azerbaïdjanais, dirigé par le président Ilham Aliyev, en adressant au peuple azerbaïdjanais a toujours promis que pas un pouce de terre azerbaïdjanaise ne serait donné à de tels ennemis.

Le 4 janvier 2021, le Président de la République d'Azerbaïdjan a ordonné un décret visant à assurer une vie moderne et digne pour le peuplement durable des territoires libérés de la République d'Azerbaïdjan, effectuant des travaux de construction et de restauration dans tous les domaines, ainsi que soutenant une vie sûre, une activité efficace et une croissance durable la création de la Fondation pour la renaissance du Karabakh en tant qu'organisation publique.





[1] La Communau des États indépendants (CEI) a é créée le 8 décembre 1991 par la Russie, lUkraine et la Biélorussie. Elle est fondée sur les principes de l'égalité souveraine de tous ses membres et présente une entité intergouvernementale composée de 11 de 15 républiques soviétiques. LAzerbdjan fait partie de la CEI depuis le 24 septembre 1993.

 [2] En 1991, le régime séparatiste arménien au Haut-Karabagh a proclamé son « indépendance ». Cette « indépendance » qui ne répondait aux exigences légales d’aucune loi internationale n’a été reconnue par aucun pays mondial y compris l’Arménie elle-même.

 

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