Pendant les 30 ans d'occupation, les territoires de
Karabakh ont été pillé à la fois sur le sol et en surface.
Le conflit arméno-azerbaïdjanais du Karabakh est entré dans l'histoire
comme l'un des conflits les plus tragiques de fin du XX et début du XXI siècles,
avec ses conséquences affectant gravement le sort de millions d'Azerbaïdjanais.
À la fin du XX
siècle le monde se trouva complètement modifié lié avec la chute du mur de Berlin en 1989 et l’effondrement de l’URSS en 1991. Les conséquences
diverses, la politique de la
perestroïka et de la glasnost
passèrent aux négociations de
désarmement et l’URSS se retira des conflits
où elle fut engagée (Afrique, Afghanistan). L’accélération de l’éclatement de l’URSS créa des
guerres
entre les peuples des anciennes républiques soviétiques et céda la place à CEI (Communauté des États indépendant)[1]. La division de certains états en Europe comme l’ex-Yougoslavie et l’ex-Tchécoslovaquie,
la création de nouvelles zones de conflit
(Haut-Karabakh, guerre des Balkans) et aussi la proclamation de
pays indépendant comme Azerbaïdjan en octobre 1991,
étaient les conséquences du changement du pouvoir et la fin
de l’ère soviétique.
À partir de 1988 jusqu'en 1993, 1,7 million
d'hectares du territoire azerbaïdjanais ont été occupés à la suite de
l'agression militaire arménienne. Au cours de ces années, 42 997 hectares sur
890 000 hectares de zones naturelles spécialement protégées de l'Azerbaïdjan
ont été pillés par les occupants arméniens. Pendant l'occupation, les Arméniens
s'approprièrent des gisements d'or, de marbre, de tuf et de pierres de
construction au Karabakh. La direction du régime séparatiste arménienne auto déclaré,
ayant illégalement invité des entreprises étrangères dans la région à des fins
d'enrichissement, a officialisé le fait de vols en concluant des contrats de
travail illégaux sur le territoire de l'Azerbaïdjan[2].
Le gouvernement de l’Azerbaïdjanais et le de
l'Ecologie et des Ressources naturelles ont informé à plusieurs reprises le
Secrétaire général de la Convention de Berne pour la protection de la vie
sauvage et de l'environnement en Europe, le Secrétaire exécutif de la
Convention-cadre des Nations Unies sur la diversité biologique et les Nations
Unies. Des appels officiels ont été lancés au Secrétariat de la Convention, au
Président de l'Union internationale pour la conservation de la nature et des
ressources naturelles, et la nécessité de prendre des mesures urgentes en ce
sens a été portée à l'attention des organisations internationales.
La ville Aghdam après la Deuxième Guerre de
Karabakh
Parallèlement, des appels sont lancés aux
organisations internationales concernant les colonies illégales et le pillage
des ressources naturelles, et il était toujours nécessaire d'organiser et
d'envoyer des missions d'enquête dans la région. Malgré 30 ans d’occupation, la
communauté mondiale reconnu le Karabakh comme territoire azerbaïdjanais et
respecter l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Pendant ces années aucune
organisation environnementale internationale sérieuse n'a été en mesure
d'enquêter sur les dommages environnementaux dans les territoires de
l'Azerbaïdjan, qui ont longtemps été sous le contrôle d'une république
séparatiste auto déclarée qu'aucun pays, y compris l'Arménie, n'osait pas
reconnaître. Il y avait 247.352 hectares de forêt dans les territoires occupés,
ce qui représente plus de 55% de toutes les forêts d'Arménie. Si l'on prend en
compte la présence sur ces territoires d'espèces précieuses d'arbres
répertoriées dans le "Livre rouge", alors on peut à nouveau voir les
atrocités commises par les Arméniens au cours de nombreuses années.
Cependant, en raison de l'absence de contrôle
sur les territoires occupés au cours des 30 dernières années, malheureusement
il n'a pas été possible d’y tenir des statistiques précises sur le pillage des
ressources naturelles. Depuis de nombreuses années, les Arméniens qui se sont
installés illégalement dans les territoires occupés exploitent les ressources
naturelles et les exploitent illégalement. En outre, les organisations
internationales ont toujours entraîné l'Azerbaïdjan dans des pourparlers de
paix et de réconciliation avec le fait de l'occupation afin d'éliminer le fait
de l'occupation.
La ville Aghdam après la Deuxième Guerre de
Karabakh
Les conséquences de la
Guerre Patriotique de 44 jours, qui s'est terminée par la glorieuse victoire de
l'Azerbaïdjan, ont montré une fois de plus que ces terres ne leur appartiennent
pas et ayant brutalement pillé les ressources naturelles de la région du Karabakh
a prouvé une fois de plus qu’ils n'avaient pas du tout l'intention d’y vivre.
Aujourd'hui,
après la Deuxième Guerre de Karabakh la communauté internationale voie une fois
de plus comment les territoires azerbaïdjanais ont été détruit au cours de ces
années. Les Arméniens, qui par l’aide de leur allié ont pu occuper des terres
qui ne leur ont jamais appartenu, ont détruit des musées, des monuments d'art,
des tombes et même des statues au Karabakh et ont essayé de faire oublier
l'histoire. Des cimetières azerbaïdjanais ont été insultés et détruits. Ces
atrocités à Shusha, ainsi que dans d'autres villes, étaient des mesures
délibérées pour oublier le passé.
Cependant, le
peuple azerbaïdjanais attendait pendant 30 ans, et l'État azerbaïdjanais,
dirigé par le président Ilham Aliyev, en adressant au peuple azerbaïdjanais a
toujours promis que pas un pouce de terre azerbaïdjanaise ne serait donné à de
tels ennemis.
Le 4 janvier
2021, le Président de la République d'Azerbaïdjan a ordonné un décret visant à
assurer une vie moderne et digne pour le peuplement durable des territoires
libérés de la République d'Azerbaïdjan, effectuant des travaux de construction
et de restauration dans tous les domaines, ainsi que soutenant une vie sûre,
une activité efficace et une croissance durable la création de la Fondation
pour la renaissance du Karabakh en tant qu'organisation publique.
[1] La Communauté des États indépendants (CEI) a été créée
le 8
décembre 1991 par la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie. Elle est fondée sur les principes
de l'égalité
souveraine de tous ses membres
et présente une entité intergouvernementale composée de 11 de 15 républiques soviétiques. L’Azerbaïdjan fait partie de la CEI depuis
le 24 septembre 1993.
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