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mardi 12 avril 2011

Novruz fête de printemps


Novruz fête de printemps et la Pâques 



      L’arrivée du printemps est célébrée dans la plupart des civilisations presque de la même manière. C’est aussi le cas pour les fêtes de Pâques et de Nouveau jour. Nous pouvons dire qu’il y a aussi des religions qui jouent un grand rôle dans ces célébrations aujourd’hui. Pourtant nous connaissons plusieurs hypothèses possibles sur l’origine de ces jours.  L’une des hypothèses est qu’à l’origine, ces deux jours sont liés à la libération et à la renaissance. C’est le cas pour la Pâque juive et le Nouveau jour chez les Turcs. Ces deux fêtes sont très proches car dans les deux cas nous avons les œufs peints, les fleurs de printemps, le feu, les mêmes habitudes vestimentaires et alimentaires. La célébration de ces deux fêtes est faite dans la même période.

  Pâque ou Pâques, fête du printemps et du renouveau

  On distingue la Pâque juive des Pâques chrétiennes : la Pâque juive s'emploie au singulier, les Pâques chrétiennes au pluriel. Elles se fêtent à la même époque, au début du printemps mais pas le même jour. Et elles n'ont pas la même signification. Cependant la Pâque juive a largement influencé la célébration chrétienne. Pour les Occidentaux, Pâques a lieu le premier dimanche après la pleine lune qui suit le premier jour du printemps. Or, le printemps commence officiellement le 21 mars.

  A l'origine, la Pâque juive

  À l'origine, c'est une fête pastorale dont l'origine remonte au temps où le peuple hébreu était un peuple de nomades. La Pâque est donc devenue la célébration de la libération du peuple hébreu. C'est le passage de l'esclavage à la liberté. C'est la renaissance du peuple d'Israël, comme le printemps est la renaissance du printemps. Pâque, c'est le triomphe de la liberté sur l'esclavage.

  Les cloches et les œufs de Pâques

  En France, ce sont les cloches qui apportent les œufs de Pâques. Autrefois, on n'avait pas de montres : les cloches des églises permettaient de connaître l'heure. Or, elles cessaient de sonner le vendredi Saint, jour de la crucifixion de Jésus et se remettaient à sonner le dimanche, jour de la résurrection.

  On racontait alors que les cloches partaient pour Rome... et revenaient le dimanche avec des œufs de Pâques. Dans les pays germaniques, c'est le lièvre qui apporte les œufs de Pâques.

  L'œuf - symbole de pâques, symbole de vie

  L'œuf est le symbole d'une nouvelle vie et donner des œufs en cadeau à Pâques ou pour célébrer l'arrivée du printemps, est une tradition installée depuis des centaines d'années. L'œuf est un symbole universel de vie et de renaissance. En France et en Europe occidentale, la tradition des œufs de Pâques est récente : elle apparaît à la fin du Moyen Âge.

  La tradition d'offrir des œufs natures, puis décorés, teints ou travaillés est bien antérieure au christianisme, c'est sans doute l'une des plus vieilles traditions du monde. Cette tradition se retrouve dans de très nombreux pays. Chaque pays voire chaque région a sa tradition pour les œufs de Pâques.

  Le lapin

  En Alsace et en Allemagne c'est un lapin qui se charge d'apporter les précieux oeufs. La veille de Pâques, les enfants confectionnent un nid de paille ou de mousse que les parents cachent dans le jardin ou dans la maison afin que lièvre de Pâques y ponde ses oeufs multicolores. Dès le lendemain matin, les enfants partent à la recherche des œufs ! Lièvre ou lapin l'apparition de cet animal remonte aux premières fêtes païennes du printemps dont ils sont le symbole de la fécondité. Mais le lièvre a aussi une symbolique chrétienne forte puisque le Christ est parfois symbolisé par un lièvre, ouvrant touts grands ses oreilles, pour écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique.


  A l'origine, une des premières raisons qu'avaient les gens de porter de nouveaux vêtements à Pâques était qu'ils en avaient assez des vêtements portés depuis le début de l'hiver. Les couleurs vives remplaçaient les couleurs ternes de l'hiver. Certains croyaient que de porter un nouveau vêtement la journée de Pâques, leur porterait chance tout au long de l'année.

  Le feu du samedi saint en Alsace

  Certes, la Pâque chrétienne a substitué une signification résolument christologique. C’est donc dans la nuit du samedi au dimanche, ou au mieux dans l'après-midi du samedi, que devrait se dérouler la cérémonie. C’est une cérémonie riche de significations. Il s'agit d'une cérémonie annuelle de renouveau, qu'il faut sans doute même considérer comme une véritable fête de nouvel an. Rappelons en effet que Pâques a été autrefois célébré comme le début de l'année. Allumé, de manière idéale, à l'équinoxe et à la pleine lune, ce feu nouveau est donc bien celui d'un recommencement de la vie de la nature comme de celle des hommes. Il s'agit aussi d'un rite de purification. Ce feu est destiné à détruire annuellement un ensemble d'objets apparemment très disparates. Plus positive que la précédente, la fonction de protection apparaît comme l'un des aspects essentiels de ce bûcher, dont les tisons, nous l'avons vu, servent à prémunir les hommes contre les maléfices, les maladies, les dangers naturels. Ces tisons servent aussi à redonner la vie : ce sont eux qui transmettent à chaque foyer le feu nouveau, symbole de toute vie ; mais ce sont eux aussi qui vont fertiliser jardins, vergers et champs.

  Nouveau Jour, Fête du printemps et du renouveau

  L’arrivée du printemps est une fête traditionnelle en Orient, comme en Occident. Cette fête est célébrée par certaines communautés le 21 mars, et par d'autres  le 20 mars. Novrouz (nouveau jour) est célébré depuis au moins 3000 ans et est profondément enraciné parmi les rituels et les traditions. Aujourd'hui, la fête est célébrée dans de nombreux pays. En association avec la renaissance de la nature, le nettoyage de printemps est la tradition nationale suivie par la plupart des ménages. Cela est aussi étendu aux effets personnels, et traditionnellement, tout le monde s'achète au moins une garde-robe neuve. Le jour du nouvel an, les familles s'habillent avec leurs vêtements neufs et commencent alors les réjouissances de cette période, en allant rendre visite à la famille et aux amis.

  La tradition principale  est la mise en place des sept 'S', sept objets dont le nom commence par la lettre S de l'alphabet, qui sont sept objets spécifiques disposés sur une table correspondant aux sept créations et aux sept immortels les protégeant. Aujourd'hui, ils ont été un peu modifiés mais le symbolisme demeure. Chaque famille essaie de garder leur table la plus jolie possible. La liste suivante est un exemple des objets concernés:

sarımsaq – ail (santé)

sirke -  vinaigre (patience)

sebze – germes de blé (renaissance)

sumaq – baies de sumac (soleil)

sikke – pièces (prospérité)

saat  - montre (longue vie)

su – eau (clarté)

  Les autres objets peuvent aussi se trouver sur la table : des pâtisseries, des bougies, un miroir, des oeufs peints, un bol d’eau avec deux ou plus de poissons rouges, de l’eau de rose, les couleurs nationales pour la touche de patriotisme.

  Cette fête n'a aucun rapport avec la religion. C'est l'arrivée du nouvel an, du printemps. C'est une fête liée à la nature. Elle a aussi une influence positive sur le moral des gens. C'est pour cela que cette fête et ses traditions ont été conservées à travers les siècles. D’abord, on se prépare pour la fêter. On célèbre les quatre carchanbas (mardis) avant le jour de la fête. D'après nos ancêtres, la nature et l'être humain se composent de quatre éléments: l'eau, le feu, la terre et l'air. Pendant un mois, nous célébrons donc quatre mardis.

  Ils ont été choisis en l'honneur de ces éléments. Le premier mardi, on honore l'eau. Ce jour-là, les femmes portent de nouveaux vêtements et mettent du henné sur la paume de leurs mains. On apporte de l'eau de source à la maison. Tout se fait dans la joie, en chantant. Le mardi suivant est lié au feu. D'après la croyance ancienne, le feu est symbole de pureté. On fait un feu de joie par-dessus lequel on saute en prononçant les mots traditionnels pour se purifier des péchés. Le soir, on allume des bougies pour chaque membre de la famille. Pendant le troisième mardi, les paysans commencent les travaux agricoles, les femmes font pousser la plante symbole de la fête, "Semeni" (le malt verdi). Cela est lié à la tradition agricole. Il faut garder le "semeni" pendant treize jours, après la célébration de la fête. Puis on le jette à la rivière ou à la mer. Il est interdit de préparer des repas acides. Et enfin, le dernier mardi est le jour le plus important. Les jeunes filles, tout en faisant des vœux, écoutent en cachette la conversation de leurs voisins et le premier mot qu'elles entendent déterminera leur avenir. Et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est interdit d'employer des mots nuisibles pendant ce mardi. C’est une fête de réconciliation. Il faut visiter les parents. Avant la fête, on nourrit les pauvres pour qu'ils puissent aussi la célébrer. En cette occasion, les femmes préparent des plats nationaux, tels que chekerboura, paklawa, goghal, fassali, moutaki et pilaf, mets traditionnels par excellence.

  C'est le changement de saison et de l’arrivée du Nouvel An. Durant toute la journée, les enfants aident les parents à ramasser du bois et ce jusqu'à ce qu'ils en aient assez pour en faire un tas gigantesque. Le soir quand la nuit tombe, on l'allume. Beaucoup de personnes se réunissent autour du feu. Il s'agit d'une ancienne tradition. Le feu symbolise le soleil qui prend le dessus sur les nuages et le froid de l'hiver. Il est l'occasion de dire au revoir à l'hiver et bienvenue au printemps. 


  Préparé par :

Dr. Mammad ISMAYILOV

Dr. Vazeh ASGAROV


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