L'agenda de paix de Bruxelles est un autre grand succès de la politique azerbaïdjanaise.
Dr. Vazeh ASGAROV,
Docteur de l’Univesité de Strasbourg
Membre du conseil d'administration du Parti du Nouvel Azerbaïdjan
Directeur exécutif de l'Université franco-azerbaïdjanaise (UFAZ)
Le rencontre du président Ilham Aliyev avec le président
du Conseil de l'Union Européen Charles Michel et le Premier ministre arménien
Nikol Pashinyan le 6 avril dans le cadre de sa visite à Bruxelles est un succès
de la diplomatie azerbaïdjanaise. Les résultats positifs obtenus pour
l’Azerbaïdjan lors de la réunion sont un indicateur du grand prestige du chef
de l'Etat dans le monde. À cet égard, la première réunion trilatérale s'est
tenue le 14 décembre 2021, au cours de laquelle le président Ilham Aliyev et
Charles Michel ont jeté les bases de l'Agenda de paix de Bruxelles, au cours
duquel des contacts et des pourparlers intensifs ont eu lieu entre les parties
dans le prolongement du processus.
L'une des principales questions abordées lors de la
réunion était la pleine mise en œuvre des dispositions de la déclaration
trilatérale du 10 novembre 2020 pour le développement de la région après la
guerre de 44 jours en 2020, la poursuite des mesures humanitaires. En outre, la
promotion de la paix et de la confiance entre les parties, des mesures
concrètes pour la délimitation de la frontière entre les deux pays et
l'ouverture des transports et des communications ont été parmi les principaux
sujets.
Dans le même temps, à la suite de la réunion à Bruxelles
organisée par le président du Conseil de l'UE, Charles Michel, à l'initiative
de l'Azerbaïdjan il y a un an, les ministres des affaires étrangères des deux
pays ont été chargés de commencer à rédiger un accord de paix et le principe de
base qui y sont présentés entre les deux pays. L'instruction des ministres des
Affaires étrangères des deux pays de commencer à rédiger un accord de paix et
l'accord entre les deux pays pour établir une commission mixte des frontières
d'ici la fin avril sont également considérés comme un succès. Le point
principal du document est l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. L'élément
principal de l'accord de paix est la proposition avancée par l'Azerbaïdjan,
composée de 5 articles, et sur la base de laquelle les négociations sont
menées.
Les rencontres et pourparlers organisés par le président
Ilham Aliyev après la Seconde Guerre du Karabakh ont joué un rôle important
dans la réalisation de la paix entre les deux pays, et la dernière réunion de
Bruxelles a jeté les bases d'un nouveau format - l'Agenda de paix de Bruxelles.
La rencontre peut également être décrite comme un accord visant à réduire les
tensions dans la région. Ainsi, après la fin du conflit, la délimitation et la
démarcation des frontières entre les parties sont restées une question
importante. Lors de la réunion à Bruxelles, les questions frontalières ont été
discutées et il a été convenu de créer une commission mixte des frontières
d'ici la fin avril de cette année. Nous sommes convaincus que ce succès
diplomatique réduira les tensions à la frontière et que l'accord conclu
contribuera à réduire les tensions.
En outre, les parties ont souligné l'importance de mettre
en œuvre des mesures humanitaires pour promouvoir la paix et la confiance entre
les parties, les questions liées aux personnes disparues, ainsi que le déminage
de la zone. Il a été noté lors de la réunion de Bruxelles qu'avec le soutien de
l'Union européenne, elle soutiendra le déminage humanitaire, la réhabilitation
et la reconstruction des territoires libérés. Dans le même temps, il est prévu
de retrouver les personnes portées disparues pendant la première guerre du
Karabakh, ainsi que le soutien de l'Union européenne à l'Azerbaïdjan dans les
travaux de construction.
Les résultats de cette réunion montrent une fois de plus
que l'Azerbaïdjan a remporté une victoire diplomatique ces dernières années
grâce à une coopération efficace et constructive avec l'Union européenne. Bien
sûr, l'objectif premier de l'UE est de normaliser les relations entre les deux
pays. Dans le même temps, cette réunion prouve une fois de plus que l'Union
européenne comprend le rôle de l'Azerbaïdjan dans la garantie de sa sécurité
énergétique, et les récents contacts du président Ilham Aliyev avec l'Union
européenne, ainsi que les discussions avec d'autres dirigeants mondiaux, chefs
d'État et le gouvernement montrent que les relations jouent un rôle important
dans l'établissement de la paix et de la stabilité non seulement en Azerbaïdjan
mais aussi dans la région du Caucase du Sud.
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