La révolution en Orient et migration
À la question comment se passera la révolution en Orient ? La réponse des socialistes
à la fin du XIXème siècle était simple et absolue, l’Orient va poursuivre
les modèles
révolutionnaires de l'Occident, ce qui les aidera
à surmonter le retard séculaire. Mais le
cours réel
de l'histoire nous a montré que le schéma
théorique
ne correspondait pas à la situation et
que
celle-ci était
bien compliquée. Au début
du
XXème
siècle,
lorsque
les
puissances européennes se préparaient à la guerre, des centaines de millions d'opprimés
se sont éveillés à la nouvelle vie dans la lutte pour les droits humains élémentaires et pour la démocratie en
Asie. Par exemple, en
1908,
la
révolution
iranienne a balayé la dynastie
régnante et a établi une monarchie constitutionnelle. On remarque aussi que
parmi les progressistes intellectuels avec les idées occidentales il y
avait assez des religieux musulmans révolutionnaires qui défendaient la nouvelle Constitution. Ils croyaient que le pouvoir absolu du
Chah, souverain temporel, est opposé aux principes de gouvernement indiqué
dans le Saint
Coran. Le mouvement démocratique massif a levé les slogans de l'Islam et l'indépendance
nationale. Presque dans tous les pays de l’Asie
se sont formés précipitamment les partis de la bourgeoisie nationale, et pour la première fois se construisait un parlement sur le modèle européen.
Grâce à ces révolutions
et révoltes,
on ne peut pas dire qu’aujourd’hui
l’Orient est retardé, comme il y a 70 ans. En outre les organisations islamiques internationales comme le Banque Islamique
du Développement
ou
l'Organisation Islamique
pour l'Éducation, les Sciences
et la Culture (ISESCO)
suivent les grandes tendances mondiales.
Les
idées
de partage du monde par les grandes puissances européennes que les révolutions
qui ont été entamées dès le début du XXème siècle ne pouvaient pas empêcher l’exode et l’émigration
des
peuples. Cette période de l’émigration touchait essentiellement les hommes
politiques, les intellectuels et se déroulait en différentes périodes. Encouragés et ayant participé activement à
la première
révolution russe, ces personnages étaient obligés de quitter leurs pays à cause
d’un coup d’État, le 3 juin 1907, organisés par le Tsar. Memmed Emin Rasoulzade, comme ses compatriotes, après la répression redoublée, quittait l’Azerbaïdjan pour l’Iran. Il collabora immédiatement avec les activistes et rejoignit Téhéran. Il créa en peu de temps un journalisme du type européen et devint l’un de leader du Parti Démocrate en Iran. À
cause de sa position
contre le gouvernement
russe, l’ambassade
russe d’Iran demandait son
retour,
et le Ier ministre iranien lui ordonna de quitter le territoire iranien. Le jeune M. E. Rasoulzade, plein d’idées, partait pour Istanbul et rejoignait ses compatriotes A. Ağaoğlu et A. Husseynzade.
Justement pour l’occasion du 300ème
anniversaire de
la dynastie Romanov,
le
Tsar, amnistiait
tous les migrants politiques…
"L'immigration des Azerbaïdjanais en France" Vazeh ASGAROV 05/09/2013
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