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jeudi 30 mai 2013




L'Azerbaïdjan sur l'arène internationale.
La conférence de paix de Paris, Winston Churchill et ADR
       
        Le 28 mai a eu lieu une session historique du Conseil National sous la présidence d’Hassan bey Aghayev. Prenant part à cette réunion le président et la présidence acceptaient la Déclaration d’Indépendance de l'Azerbaïdjan. Cette Déclaration annonçait la création de la République Démocratique d’Azerbaïdjan, première république proclamée de tout le monde musulman. Pour la première fois, depuis 1813, le pays était indépendant. Il fallait maintenant assumer la responsabilité du peuple azerbaïdjanais et gérer la situation internationale et régionale dans des conditions complexes. 
       Afin de prévenir les menaces extérieures, le gouvernement et le parlement organisaient de grands travaux dans le but d'obtenir la reconnaissance internationale de la jeune république, y compris par les grandes puissances. Pour cette raison, le parlement de la République prenait la décision le 28 décembre 1918 d’envoyer une délégation spéciale sur la conférence de paix de Paris. Présidée par le président du parlement A. M. Toptchbachi, la délégation était composée des personnes suivantes : M. H. Hadjinsk (le vice-président) et A. Sheykhuslamov, A. Ağaoğlu, M. Meherremov, L. Mirmehtiyev, D. Hadjibeyli. Avec de grandes difficultés, A. M. Toptchibachi, obtenait la reconnaissance de facto de la République Démocratique azerbaïdjanaise par les grandes puissances.
     La rencontre de la délégation avec le président Wilson était très importante. Il faut prendre en considération que la délégation azerbaïdjanaise dès les premiers jours rencontrait une campagne large et intense anti – azerbaïdjanaise commencée longtemps avant l'arrivée des Azerbaïdjanais à Paris. Cette propagande s’organisait avec grand succès par les délégations arméniennes et exerçait absolument une influence négative sur l'opinion des chefs des grandes puissances. Même le président des États-Unis Wilson était contre la participation de l'Azerbaïdjan dans le travail de la conférence.
        Le président de la délégation A. M. Toptchibachi informait régulièrement le gouvernement, le Conseil des ministres du Travail de la délégation, sur les négociations organisées, les rencontres, les accords détenus. Tous les messages renvoyés au gouvernement écrivaient sur les formulaires officiels tamponnés : Président de la délégation de paix de la République d’Azerbeidzan 
       Observons un formulaire daté de 8 et 9 juillet 1919 et adressé au gouvernement azerbaïdjanais :
     Le président Wilson était court dans son discours en nous répondant : 
1) qu'ils ne veulent pas diviser le monde en petites parties.
2) que pour nous, il serait mieux, si nous nous sommes associés pour l'idée de la formation de la fédération du Caucase. 
3) que cette Confédération pourrait se trouver sous la protection de quelque puissance, selon la commission la Ligue des Nations. 
4) que cette question ne peut pas être permise avant la question russe.  
À cette rencontre le président des États-Unis a assuré la délégation azerbaïdjanaise de ce que... le peuple azerbaïdjanais trouvera la protection désormais de grand Amérique et aussi le soutien dans la défense de la liberté et de l'indépendance.
       Finalement, il était décidé d’envoyer une commission d’enquête américaine pour étudier la situation objective de la Transcaucasie. Malgré tout, au prix de grands efforts, le 28 mai 1919, jour de la déclaration de l'indépendance de l'Azerbaïdjan, la délégation réussissait à obtenir l'audience chez le président Wilson et l’indépendance de l’Azerbaïdjan était reconnue de facto. Notons que l’indépendance du pays ne fut reconnue que par la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et Japon. Les États-Unis ne s’est joints pas à cette décision.

Source:
ГАСАНЛЫ Джамиль (2008), Азербайджанская демократическая республика (HASANLI Djamil, La République Démocratique d’Azerbaïdjan), Баку, Salam. Гасанлы
ABOUTALIBOV Ramiz, GOULIYEV Bilayet, (1998) Ali Mardan bey Tobtchibachi, La lettre de Paris), Баку, Азернешр.
RÜSTƏMOVA Solmaz (2008), Bunları unutmaq olmaz (On ne peut pas oublier cela), Bakı, Zerkalo, 30/03/2008. 

VAZEH 30/05/2013

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